NASA : un astéroïde va réduire en cendre notre planète le 29 avril !
Cet astéroïde reviendra, selon la NASA.
L’astéroïde 1998 OR2 ne restera pas en orbite comme l’astéroïde 2020 CD3 et poursuivra ensuite sa route.
Son orbite croisera celle de Mars.
L’astéroïde 1998 OR2 reviendra souvent aux abords de la Terre, selon le Jet Propulsion Laboratory (California Institute of Technology et NASA) qui calcule les trajectoires des objets célestes.
Des collisions comme celle du 29 avril sont prévues en 2031, 2042, 2058, 2068, 2079…
Cette fois-là, le 16 avril 2079, il passera seulement à 1,7 million de kilomètres de la Terre, et 1,375 million de kilomètres de la Lune !
D’ici là, une visite beaucoup plus proche est attendue le 13 avril 2029.
Ce jour-là, l’astéroïde Apophis, du même nom qu’une divinité de la mythologie égyptienne, connu pour être le « Dieu du mal et du chaos », de 340 mètres de large pour 40 millions de tonnes, passera à moins de 30 000 kilomètres de la Terre.
Les scientifiques de la NASA se réjouissent de pouvoir l’observer d’aussi près.
En juillet dernier, un autre astéroïde avait également donné des sueurs froides aux astronomes en passant lui aussi très près de la Terre.
Quand un astéroïde peut-il représenter un risque ?
« Techniquement, tant qu’il ne pénètre pas dans les hautes couches de l’atmosphère, il se contentera d’incurver sa trajectoire et continuera sa course dans l’espace », explique à Numerama Pierre Henriquet, médiateur scientifique au Planétarium de Vaulx-en-Velin, docteur en physique nucléaire et titulaire d’un diplôme universitaire en astronomie et astrophysique.
La taille ainsi que la composition d’un astéroïde sont à prendre en considération dans l’évaluation du risque qu’il peut représenter, y compris quand la trajectoire de l’objet peut laisser penser qu’une collision est possible. « Un petit astéroïde carboné dont l’essentiel va se vaporiser dans l’atmosphère ne sera pas aussi dangereux qu’un astéroïde métallique, dont seule la surface va être abrasée et dont l’essentiel de la masse va arriver au sol », poursuit le médiateur scientifique.