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CS:GO : Ces statistiques qui vont vous faire tourner la tête !

7 ans de CS:GO, 7 ans de statistiques

Le 21 août 2012, Valve ouvrait officiellement les portes de la dernière version de sa franchise star, Counter-Strike, au grand public après neuf mois de bêta fermée.

Sept ans après, la scène compétitive a explosé et la communauté s’est prise de passion pour les meilleurs joueurs et équipes de la planète, qui s’affrontent quasiment quotidiennement depuis tout ce temps. Sept années durant lesquelles CS:GO a largement contribué à la grande histoire du sport électronique.

Que vous soyez un nouveau curieux ou un fan de Counter-Strikede longue date, nous vous proposons de plonger au milieu de quelques-unes des statistiques les plus impressionnantes de l’ère Global Offensive. Un bon point d’appui pour quiconque s’intéresse aux futurs enjeux.

Dès la sortie du jeu, les premières lans ont vu le jour et une écurie s’est directement imposée comme la plus performante de la planète. Il s’agit évidemment des légendaires Ninjas in Pyjamas  qui ont dominé leurs concurrents sans leur laisser la moindre miette durant huit mois. La moindre miette n’est ici pas à prendre au sens figuré puisque les Suédois ont littéralement gagné le nombre gargantuesque de 87 cartes consécutives en lans, entre août 2012 et avril 2013. Un record qui tient toujours et qui, hormis gigantesque surprise, pourrait tenir encore bien des années…

La consécration de l’ère NiP au Major de Cologne 2014

Cette série à peine croyable a également engendré d’autres records toujours en place sept ans plus tard. À commencer par le nombre de victoires consécutives sur une même carte. En l’occurrence, nous parlons de Nuke sur laquelle les coéquipiers de Christopher “GeT_RiGhT” Alesund sont restés invaincus à 32 reprises. Un record qui a bien failli tomber en début d’année puisque les danois d’Astralis étaient sur une série de 31 victoires d’affilée. Egalement sur Nuke, avant de s’effondrer face aux ENCE lors de Blast Pro Series à Madrid.

Autre conséquence de cette série de victoires, Ninjas in Pyjamas détient également le record du nombre de lans d’envergure remportées d’affilée, à savoir 9. En comparaison, leurs compatriotes de chez  sont montés à 6 entre la fin 2015 et le début 2016. Liquid, l’équipe numéro une mondiale actuellement, est, au moment où nous écrivons ces lignes, sur une série active de cinq lans internationales remportées. Il leur faudra doubler cette performance déjà sensationnelle pour espérer faire tomber un record qui risque lui aussi de durer un petit moment.

Des palmarès surchargés

24, c’est le nombre record d’événements notables remportés par deux joueurs, tous deux suédois. D’un côté, Richard “Xizt” Landstrom, qui fut le capitaine emblématique des NiP durant leur grand époque. Ayant quitté l’équipe en 2017, il a depuis remporté deux tournois, soit un de plus que ses anciens coéquipiers, lui permettant d’arriver à ce total. À égalité se trouve Olof “olofmeister” Kajbjer. Actuellement chez FaZe, avec qui il a remporté six médailles d’or, il a été l’un des principaux artisans du succès de l’écurie fnatic. Lorsque celle-ci était au sommet entre 2014 et 2015. S’il fallait absolument départager les deux Suédois, olofmeister pourra se targuer d’avoir deux succès en Majors contre un seul pour son rival. À ce petit jeu comptable, le premier Français n’est autre que Nathan “NBK” Schmitt, qui du haut de ses 22 titres, n’est à que deux longueurs du record actuel. Avec la dynamique du moment de Vitality, il ne serait pas surprenant de le voir prendre les rênes de ce prestigieux classement.

olofmeister, co-recordman du nombre de titres remportés sur CS:GO

Seuls 7 joueurs peuvent se vanter d’être montés trois fois sur la première marche du podium en Majors. Parmi eux, quatre l’ont fait sous les couleurs d’Astralis, Peter ”dupreeh” Rasmussen, Andreas “Xyp9x” Højsleth, Nicolaj “device” Reedtz et Lukas “gla1ve” Rossander. Le quatuor a levé le trophée suprême à l’ELEAGUE Major 2017, puis un an plus tard, au FACEIT Major de Londres et dernièrement aux IEM à Katowice. Avant eux, le trio mythique de fnatic composé de Jesper “JW” Wecksell, Markus « pronax » Wallsten et Robin “flusha” Rönnquist avait déjà réalisé la passe de trois en inscrivant leurs noms aux palmarès de la DreamHack Winter 2013. De l’ESL One Katowice et enfin de l’ESL One Cologne en 2015.

D’un point de vue individuel, c’est une nouvelle fois le danois Nicolaj “device” Reedtz qui a obtenu le plus de titres de MVP. Récompensant le meilleur joueur d’un tournoi, avec un total de 13. C’est trois de plus que les deuxièmes joueurs les plus primés, Christopher “GeT_RiGhT” Alesund et le Français Kenny “kennyS” Schrub.

De sacrés comptes en banque

La légende voudrait qu’à chaque fois qu’Andreas “Xyp9x” Højsleth, joueur d’Astralis, entre dans sa banque, sa conseillère lui déroule un tapis rouge. Et pour cause, le Danois de 23 ans est le joueur le plus rentable de l’histoire de CS:GO avec 1 475 000 dollars de gains en compétition. À noter que ses quatre coéquipiers actuels et lui sont les seuls joueurs à avoir dépassé la barre symbolique du million de dollars de cashprize remporté, et trustent ainsi les cinq premières places du classement.

Si nous avons vu que Nathan “NBK” Schmitt était peut-être en lice pour devenir le joueur le plus titré de l’histoire du jeu, il ne pointe qu’à la 21ème place avec seulement un tier des gains du premier. L’explication vient du fait que le Français a remporté la majorité de ses titres lorsque la valeur des dotations mises en jeu par les tournois étaient plus faible.

Xyp9x a de quoi voir venir

Le saviez-vous ? La compétition la mieux dotée jamais organisée sur Counter-Strike à ce jour n’est pas un Major, pourtant directement sponsorisé par Valve. L’honneur revient aux World Electronic Sports Games, compétition organisée notamment par le géant chinois Alibaba Group. Qui a récompensé ses vainqueurs à hauteur de 600 000 dollars pour des dotations totales culminant à 1 500 000 dollars, en 2016 et 2017. Malgré l’importance des prix, cet événement n’a jamais été considéré comme très important à cause de règles de participation trop contraignantes.

Dans le domaine des gros sous, CS:GO reste à des années lumières de son petit frère Dota 2. En seulement, trois éditions de The International (2017, 2018 et 2019), il y a eu autant de dotations mises en jeu que dans toute l’histoire de CS:GO combinée. Soit plus de 80 millions de dollars. Ah quand même. Un problème de riche car avec ses plus de 10 millions de dollars distribués en moyenne aux compétiteurs chaque année. Le FPS de Valve reste l’un des jeux les plus rentables de la sphère esportive à ce niveau-là.

Counter-Strike va bien, merci pour lui

Sans un investissement extraordinaire de son éditeur pour le mettre à jour régulièrement. Counter-Strike est toujours l’un des jeux les plus joués de la planète. Le pic de joueurs simultanés a été réalisé un jour d’avril 2016 avec 850 485 personnes sur le jeu en même temps. Une date qui coïncide avec la finale de la MLG Colombus, un Major considéré comme l’un des plus captivants.

20 535 709 joueurs uniques ont joué à CS:GO en décembre 2018. Un record en sept années d’existence dû au passage du jeu en free to play et la sortie du mode Danger Zone ayant attisé la curiosité de nombreux néophytes.

Le sacre de Cloud9 en 2018 est l’événement le plus suivi de l’histoire

Les Majors CS:GO font partie des événements de sport électronique les plus suivis, tous titres confondus. Régulièrement, le pic de spectateurs simultanés sur un même match dépasse la barre du million. Notamment lors des grandes finales. Le record dans ce domaine revient à l’ELEAGUE qui a enregistré un pic d’audience à 1 404 860 spectateurs durant la dernière carte de la finale du Major. Jouée le 28 janvier 2018. Parmi eux, ce sont plus d’1 100 000 personnes qui ont suivi le sacre de la première équipe américaine en Major sur Twitch.tv. Battant ainsi le record de spectateurs simultanés sur un même stream de la plate-forme. Le précédent record était déjà détenu par ELEAGUE, qui avait déjà atteint le million lors d’un Major un an auparavant.

Antoine

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